Les Canadiens demandent la reconnaissance officielle du genocide des Roms

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Le 2 Août 2017,
Monsieur le Premier Ministre,

Nous vous faisons parvenir cette lettre aujourd’hui dans le but de réitérer notre demande de reconnaissance officielle du génocide des Roms et des Sintis, (« Porrajmos »), lors de l’occupation de l’Europe par les nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale.

En plus de commettre le génocide des Juifs, les nazis ont commis le génocide des Roms et des Sinti. Les plus récents relevés estiment qu’entre 500 000 et 1 000 000 de Roms et de Sintis ont été assassinés par les nazis et leurs alliés au cours de la même période. Le 2 août 1944, les derniers 2 897 hommes, femmes, personnes âgées et enfants roms et sintis emprisonnés dans le Zigeunerlager (« camp tsigane ») d’Auschwitz-Birkenau ont été assassinés. Pour ces raisons, la communauté rom internationale a choisi le 2 août comme journée de commémoration du Porrajmos rom et sinti.

Les Roms furent parmi les premières victimes de l’idéologie nazie, fondée sur la « pureté de la race ». Cette idéologie, exacerbée par l’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933, mena à la mise en place d’une multitude de lois anti-roms. Les lois de Nuremberg, qui ciblaient les Juifs, furent adoptées en 1935 et, vers la fin de l’année, elles furent modifiées pour inclure les « tsiganes, les nègres et leurs enfants bâtards ». En 1936, le docteur Robert Ritter fut nommé directeur du Centre de recherche sur l’hygiène raciale et la biologie démographique. Peu de temps après, les premiers ghettos de Roms firent leur apparition et la déportation vers des camps de travail débuta.

Malgré ces faits avérés, le sort des Roms sous le régime nazi demeure largement méconnu. Encore aujourd’hui, le génocide des Roms porte avec justesse le qualificatif de « holocauste oublié ». Après la guerre, trop peu d’attention politique et pédagogique a été consacrée sur le sort des Roms et des Sintis. Au cours du procès de Nuremberg, l’assassinat collectif des Roms et des Sintis a été à peine mentionné, et aucun témoin rom n’a été appelé à témoigner.

En avril 2015, le Parlement européen a finalement adopté une résolution visant à reconnaître le fait historique qu’est le Porrajmos. Cette résolution stipule « qu’une journée européenne devrait être consacrée à la commémoration des victimes du génocide des Roms durant la Deuxième Guerre mondiale ». De plus, le texte « souligne qu’il est fondamental de lutter contre l’antitsiganisme à tous les niveaux et par tous les moyens, et souligne que ce phénomène constitue une forme particulièrement persistante, violente, récurrente et répandue de racisme ».

Romanipe invite le gouvernement canadien à suivre l’exemple du Parlement européen et à reconnaître officiellement le Porrajmos. Cette reconnaissance redonnerait une légitimité légale et morale aux peuples roms et sintis, leur permettant d’entrer, enfin, dans l’histoire de l’Holocauste et de prendre activement part aux cérémonies, aux commémorations et aux événements officiels qui visent à honorer les victimes de la Deuxième Guerre mondiale.

Notre incapacité à reconnaître le génocide rom perpétue et normalise la haine et la discrimination envers ce peuple. L’année dernière, le monument dédié aux victimes du génocide des Roms à Berlin a été outrageusement saccagé. De tels événements nous indique qu’il reste énormément de travail de sensibilisation à faire pour changer les perceptions et les attitudes et pour promouvoir une culture fondée sur la compréhension et le respect plutôt que sur la haine. Votre message inscrit dans le livre de l’humanité du musée d’Auschwitz mentionne la nécessité de se rappeler de ce douloureux épisode de notre histoire et souligne l’importance de s’engager à ne plus jamais laisser de telles horreurs se perpétrer. Le manque d’indignation face aux récents meurtres de Roms  par des extrémistes de droite en Europe témoigne du réel danger de l’oubli du passé.

C’est pour cela que nous demandons au gouvernement canadien de respecter son engagement auprès de l’Alliance internationale sur la mémoire de l’Holocauste dont l’un des objectifs est la reconnaissance du génocide des Roms. La reconnaissance officielle du 2 août comme jour consacré à la mémoire du Porrajmos est une façon de soutenir les communautés roms dans leur droit solennel de mémoire et de veiller à ce que les récits des victimes et des survivants roms et sintis soient enfin entendus, commémorés et honorés. Un tel geste contribuera également à condamner la haine et la violence actuelle subie par les communautés roms et sintis et à reconnaitre leur discrimination et persécution continuelle.

Nous invitons votre gouvernement à faire une déclaration qui appellera l’attention sur les souffrances des Roms et des Sintis pendant l’Holocauste et à souligner cet événement avec déférence le 2 août.

Signataires:

Romanipe, Musée de l’Holocauste à Montréal, Hoodstock Montréal , Communication, Ouverture, Rapprochement Interculturel (C.O.R.), Toronto Roma Community Centre (RCC), World Romani Dialects Translation Bureau, Romani Criss, TernYpe International Roma Youth Network, Phiren Amenca International Network, La voix des Rroms, European Roma Rights Centre (ERRC), Armenian National Committee of Canada (ANCC), Irwin Cotler Founder of Ra- oul Wallenberg Centre For Human Rights, Professor Nandini Ramanujam, McGill Centre for Human Rights, Faculty of Law, François Crépeau, Professor, McGill University, Amnesty Inter- national Canada (English Branch) Amnistie Internationale (Francophone), Freeman Family Foundation Holocaust Education Centre of the Jewish Heritage Centre of Western Canada, Manitoba Multifaith Council, Rev. Dr. James Christie Director, Ridd Institute for Religion and Global Policy, Centre Khemara, Alliance Genocide Awareness and Remembrance (AGAR), European Roma Grassroots Organisations Network (ERGO), Fondation Azrieli, Canadian Scandinavian Foundation, Holocaust Education and Genocide Prevention Foundation, Le Centre consultatif des relations juives et israéliennes (CIJA).

Gabriel Nadeau-Dubois, Deputy Gouin, Québec Solidaire.

Députés:

Elizabeth May, MP of Saanich – Gulf Islands, Leader of the Green Party of Canada

Hélène Laverdière, Laurier – Sainte-Marie

Alexandre Boulerice, Rosemont-La Petite-Patrie

Ali Ehsassi, Willowdale

Cheryl Hardcastle, Windsor — Tecumseh

Anthony Housefather, Mont-Royal

Michelle Rempel, Calgary Nose Hill

David Sweet, Flamborough — Glanbrook

 

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Lettre ouverte au premier ministre Justin Trudeau

 

Lettre ouverte au premier ministre Justin Trudeau

 

 

Montréal, le 15 juillet 2016

Le très honorable Justin Trudeau

Premier ministre du Canada

Chambre des communes

Ottawa, ON K1A 0A6

Monsieur le Premier Ministre,

Romanipe est un organisme sans but lucratif qui, depuis le 19 avril 2013, travaille à Montréal. Sa mission première est de combattre la discrimination envers les Roms au Canada et partout dans le monde. Notre but ultime est de nous attaquer au problème de violation des droits de l’homme auquel doivent faire face les Roms du monde entier et d’éliminer les préjugés qui, malheureusement, persistent à leur sujet. Combattre le racisme et protéger les droits des réfugiés roms au Canada sont des objectifs qui nous tiennent à cœur.

Lundi dernier, votre gouvernement a visité le musée d’Auschwitz-Birkenau en compagnie de survivants canadiens de l’Holocauste et a souligné à juste titre l’importance du devoir de mémoire.

Romanipe se réjouit de l’initiative de votre gouvernement et saisit cette occasion pour mettre en lumière le destin, souvent oublié, des Roms durant l’Holocauste. Dans un même temps, nous souhaitons partager notre inquiétude face à l’exclusion des survivants roms de cette initiative.

En plus de commettre le génocide des Juifs, les nazis ont commis le génocide des Roms et des Sinti.Le 2 août 1944, les 2897 Roms et Sintis alors incarcérés dans le « camp tsigane » (zigeunerlager), dont des personnes âgées et des enfants, furent assassinés dans les chambres à gaz d’Auschwitz-Birkenau. Selon les plus récentes estimations, un demi-million de Roms, soit l’équivalent d’au moins la moitié de la population rom et sinti d’Europe, ont été exterminés par les nazis et leurs collaborateurs durant la Seconde Guerre mondiale.

Les Roms furent parmi les premières victimes de l’idéologie nazie, fondée sur la « pureté de la race ». Cette idéologie, exacerbée par l’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933, mena à la mise en place d’une multitude de lois anti-roms. Les lois de Nuremberg, qui ciblaient les Juifs, furent adoptées en 1935 et, vers la fin de l’année, elles furent modifiées pour inclure les « tsiganes, les nègres et leurs enfants bâtards ». En 1936, le docteur Robert Ritter fut nommé directeur du Centre de recherche sur l’hygiène raciale et la biologie démographique. Peu de temps après, les premiers ghettos de Roms firent leur apparition et la déportation vers des camps de travail débuta. (Ternype International Roma Youth Network)

Malgré ces faits avérés, le sort des Roms sous le régime nazi demeure largement méconnu. Encore aujourd’hui, le génocide des Roms porte avec justesse le qualificatif de « holocauste oublié ». Après la guerre, bien peu se sont intéressés au sort des Roms et des Sintis durant la Seconde Guerre mondiale, y compris les chercheurs et les gouvernements. Au cours du procès de Nuremberg, aucun Rom ne fut invité à témoigner et l’extermination massive de cette population fut à peine évoquée.

Au cours des trois dernières années, Romanipe a travaillé de près avec le Réseau international des jeunes Roms Ternype afin que le 2 août soit officiellement reconnu comme la « Journée de commémoration du génocide des Roms ». Cette journée, dont l’objectif principal est de rendre hommage aux victimes, héros et survivants, nous permet aussi de mieux définir notre identité par une connaissance plus approfondie du passé. Depuis 6 ans, le 2 août, Ternype organise l’Initiative mondiale de commémoration du génocide des Roms en mémoire des milliers de Roms assassinés durant la Seconde Guerre mondiale.

Au cours de cet événement unique nommé Dikh he na bister (Regarde et n’oublie pas), de jeunes Roms et non-Roms d’Europe se réunissent à Cracovie et à Auschwitz-Birkenau. L’Initiative mondiale de commémoration du génocide des Roms permet de sensibiliser les jeunes Européens, la société civile et les décideurs à ce tragique événement, mais aussi au racisme anti-tsigane, au discours haineux et à l’extrémisme auxquels ils sont encore confrontés aujourd’hui.

 

Romanipe a participé à cet événement au cours des deux dernières années et a fait de la reconnaissance du génocide des Roms une priorité. Depuis, nous n’avons cessé de travailler en vue d’obtenir la reconnaissance officielle du génocide des Roms par le gouvernement du Canada, une initiative proposée en 2013 par la société civile canadienne des Roms (Centre communautaire rom). Cette proposition a malheureusement été rejetée par l’ancien gouvernement.

Plus tôt cette année, le monument dédié aux victimes du génocide des Roms a été outrageusement saccagé. Ce geste nous indique qu’il reste énormément de travail de sensibilisation à faire pour changer les perceptions et les attitudes et pour promouvoir une culture fondée sur la compréhension et le respect plutôt que sur la haine. Votre message inscrit au livre de l’humanité du musée d’Auschwitz mentionne la nécessité de se rappeler ce douloureux épisode de notre histoire et souligne l’importance de s’engager à ne plus jamais laisser de telles horreurs se perpétrer. Le génocide des Roms demeure largement méconnu et continu de l’être aujourd’hui. Par la présence de mouvements néonazis partout en Europe, nous avons récemment été témoins du danger grandissant de l’oubli du passé et de ses conséquences. Dernièrement encore, l’anti-tsiganisme a mené à l’assassinat de Roms par des extrémistes de droite. Une telle propagation de haine et de violence contre les Roms n’aurait pas été permise, si l’histoire du génocide rom avait été correctement reconnue et enseignée.

Pour cette raison, nous demandons au gouvernement du Canada de démontrer son engagement à commémorer l’Holocauste et à reconnaître officiellement le 2 août comme la « Journée de commémoration du génocide des Roms ».

Il y a trois ans, ma visite au musée d’Auschwitz en tant que jeune Rom du Canada a marqué un tournant dans ma vie et a transformé ma vision du monde. J’ai soudainement pris conscience des milliers de vies perdues à cet endroit, y compris celle des miens. La souffrance des Roms, auprès de celle de tous les autres, a été ignorée depuis trop d’années et il est temps que la lumière soit faite sur les horreurs qu’on leur a fait subir.

Nous invitons aussi votre gouvernement à faire une déclaration le 2 août prochain afin de marquer l’occasion et d’attirer l’attention sur le sort réservé aux Roms pendant l’Holocauste.

Supportez cette initiative en ajoutant votre nom à la lettre.

Signataires:

Dafina Savic, Lela Savic, Debbie Folaron Romanipe; Dr. Ronald Lee , Lynn Hutchinson Lee,  Micheal Butch, Nazik Deniz, Shayna Plaut, Roma Community Centre; Gina Csanyi-Robah,  Peter Csicsai; Canadian Romani Alliance, Jennifer Danch MSW, JD Candidate 2007

Communiqué: En Réponse à la visite du Gouvernement Canadien à Auschwitz-Birkenau

Le 10 juillet 2016, le très honorable Justin Trudeau, premier ministre du Canada, a visité Auschwitz-Birkenau. À la suite de cette visite, M. Trudeau a fait la déclaration suivante :

« Aujourd’hui, nous sommes témoins de la capacité de l’humanité à être délibérément cruelle et malveillante. Souvenons-nous de cette dure vérité, puisse-elle renforcer notre engagement à ne jamais laisser une telle obscurité régner. »

L’Associciation Canadienne Rom en solidarité avec Romanipe souhaite saisir cette occasion pour mettre en lumière le destin, souvent oublié, des Roms durant l’Holocauste. Le 2 août a été désigné par la communauté rom internationale comme la journée de commémoration du Porrajmos, c’est-à-dire du génocide des Roms commis en Europe sous l’occupation nazie. Cette date a été choisie car c’est ce jour-là, en 1944, que 2897 Roms et Sintis, y compris des personnes âgées et des enfants, étaient emprisonnés dans le Zigeunerlager, un camp de gitans, puis assassinés dans les chambres à gaz d’Auschwitz-Birkenau. Les estimations les plus récentes indiquent qu’au moins la moitié de la population rom et sinti d’Europe (environ 500 000) a été tuée par les nazis et leurs collaborateurs pendant la Seconde Guerre mondiale.

Malheureusement, le génocide des Roms et des Sintis demeure largement méconnu de l’opinion publique. Il n’apparaît aucunement dans les programmes canadiens d’éducation publique et fait l’objet de simples mentions dans les comptes rendus  historiques du Troisième Reich.

Au cours des 70 dernières années, la tragique histoire du génocide rom a été ignorée et oubliée ce qui, de fait, a permis le maintien en Europe de la discrimination contre les Roms. Dans un contexte accru de racisme anti-roms et par la présence de mouvements néonazis partout en Europe, nous avons récemment été témoins du danger grandissant de l’oubli du passé et de ses conséquences. Dernièrement encore, l’anti-tsiganisme a mené à l’assassinat de six Roms, dont un enfant, par des extrémistes de droite. Une telle propagation de haine et de violence contre les Roms n’aurait pas été permise, si l’histoire du génocide rom avait été correctement reconnue et enseignée.

C’est seulement l’année dernière, le 14 avril 2015, que le Parlement européen a enfin adopté une résolution reconnaissant « le fait historique du génocide rom ayant eu lieu durant la Seconde Guerre mondiale. »  La résolution précise que le 2 août devrait être consacré aux victimes du génocide et proclamée « Journée européenne de commémoration de l’holocauste des Roms ». Elle condamne ondamne d toutes les formes de racisme et de discrimination commises contre les Roms et souligne que l’anti-tsiganisme doit être combattu efficacement, si l’on veut que les mesures prises dans d’autres domaines portent leurs fruits.

Romanipe invite le gouvernement canadien à reconnaître lui aussi officiellement le génocide rom commis durant la Seconde Guerre mondiale. Cette reconnaissance assurerait une légitimité juridique et morale aux revendications des Roms, qui demandent leur juste intégration à l’histoire de l’Holocauste. Par ce geste, les cérémonies, les commémorations et les activités en honneur aux victimes de ce génocide gagneraient elles aussi une reconnaissance officielle. Il est donc proposé que le 2 août soit reconnu comme la journée consacrée à la commémoration du génocide rom durant la Seconde Guerre mondiale. Cette date a été retenue par les organisations roms, en raison de son poids historique et symbolique. La  reconnaissance officielle de cette date marquera le début du processus de guérison collective des Roms et des Sintis tragiquement disparus sous le régime de Hitler et de ses collaborateurs.

Romanipe dénonce les attaques racistes contre les Roms en Bulgarie et en Croatie

20 avril 2016 — POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Romanipe dénonce fortement les deux attaques récentes envers les minorités ethniques roms en Croatie et en Bulgarie. La semaine dernière, un jeune Romani s’est fait battre parce qu’il s’était déclaré égal à un homme non rom qui l’avait menacé. Hier, une maternelle pour enfants roms, au sein d’une communauté rom à Zagreb, a été victime d’un attentat à la bombe.

Malheureusement, ces deux événements ne sont pas des cas isolés. Ils reflètent plutôt le racisme continu auquel doivent faire face les communautés roms chaque jour, et ce, partout en Europe. Romanipe souhaite aujourd’hui exprimer son inquiétude envers ces attaques racistes qui continuent de se produire en dépit des mesures nationales et internationales qui ont été récemment adoptées par les états membres de l’UE pour contrer les mouvements anti-roms.

Nous nous attendons à ce que les autorités concernées enquêtent rapidement et efficacement sur ces attaques contre les Roms en exposant, notamment, leurs motifs apparemment discriminatoires et en posant des actions concrètes pour s’assurer que de tels événements ne se répètent pas à l’avenir.

La montée des mouvements extrémistes qui promeuvent une rhétorique anti-rom a forcé plusieurs Roms à chercher refuge au Canada pour être épargnés des violences en Europe. Malheureusement, même au Canada, les Roms n’ont pas été capables d’échapper à la discrimination. Sous l’ancien gouvernement, les Roms étaient qualifiés de « faux réfugiés » ne méritant pas la protection du Canada. L’adoption de plusieurs mesures législatives et de politiques visant à restreindre les critères d’acceptation des demandeurs roms au pays en a résulté.

Nous souhaitons, par le fait même, répéter notre demande au gouvernement canadien pour qu’il reconnaisse enfin la discrimination à laquelle font face les populations roms à l’heure actuelle en Europe. Nous demandons aux gouvernements européens de prendre les moyens concrets pour mettre fin à la persécution des Roms. Nous demandons également au gouvernement canadien de mettre fin au concept de « pays d’origine désigné » dans le processus d’immigration.

En conclusion, nous demandons à la communauté internationale de même qu’aux partis concernés d’instaurer les mesures nécessaires pour combattre la discrimination envers les Roms et de continuer à rallier l’attention internationale à leur cause.